Les Chinois ont-ils été les inventeurs de la boussole ? Dans un dictionnaire chinois (IIe siècle de notre ère) on trouve cette définition de l'aimant : « Pierre avec laquelle on donne la direction à une aiguille. »


Au XIII® siècle, Guyot de Provins, qui parcourut l'Europe en troubadour, faisait mention, dans un poème satirique intitulé Ma Bible, d'une « pierre laide et noirette », appelée « marinette » par les marins. Il raconte comment ceux-ci l'utilisaient : ils grattaient contre elle une tige de fer qu'ils posaient ensuite sur deux fétus nageant à la surface de l'eau dans une fiole à demi remplie.

Si l'aiguille se comporte ainsi, c'est

qu'elle est aimantée et que la Terre aussi est un énorme aimant. L'aiguille se trouve donc, partout, dans un champ magnétique. Sous l'influence de ce champ, elle tourne une de ses pointes vers le pôle magnétique Nord du globe, l'autre vers le pôle magnétique Sud, lesquels ne coïncident pas tout à fait avec les pôles géographiques. (A Paris, l'écart entre les deux pôles Nord est d'environ 7°.) Lorsque son axe est placé verticalement, ce qui est la position ordinaire des boussoles d'usage courant l'instrument permet de mesurer la déclinaison en un lieu, c'est-à-dire l'angle variable que le méridien magnétique fait avec le méridien géographique. Lorsque l'axe est placé horizontalement, la boussole devient d'inclinaison, en permettant alors de mesurer l'angle que fait, en tel ou tel lieu, la direction du champ magnétique avec l'horizon.


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